Karim Benyekhlef — directeur du Laboratoire de cyberjustice — et Valentin Callipel — chargé de mission au Laboratoire — s’intéressent dans une tribune publiée par Business & Legal Forum For Ethics & Performance aux enjeux des algorithmes dans le domaine judiciaire.
Il est peu de dire que la nouvelle frontière de l’intelligence artificielle s’est installée dans l’imaginaire collectif des juristes. Passé une certaine phase d’effervescence, on en vient pourtant à se demander, si ce soudain regain d’intérêt pour la thématique de l’incidence des techniques sur la justice n’opère pas tel un trompe l’oeil. La chimère du juge robot comme l’éventuelle substitution de l’avocat par l’algorithme soulève une telle charge émotionnelle qu’elle occulte les réelles mutations qui affectent la résolution des litiges.
Pour accéder à la tribune
Ce contenu a été mis à jour le 26 novembre 2020 à 9 h 04 min.